Urdhva Dhanurasana, la posture de la roue

Espionnage dans le sud

Toujours dans le sud, je profite de mon séjour pour aller au cours de yoga à Nice chez Christian Pisano. La semaine dernière, c’était la semaine des flexions arrières et j’y suis même allée deux fois, poussée par Ophélia rencontrée au cours de niveau 3, puis au cours 4 – que j’appréhendais sérieusement.

C’est toujours amusant d’arriver dans un nouveau cours avec des nouvelles têtes. Ici, beaucoup d’accents étrangers, pas mal d’hommes et des visages sympathiques. La plupart de ces élèves sont en formation sur place.

Comme la dernière fois, j’ai adoré ce cours de deux heures entre précision, bienveillance et discipline à un tempo très soutenu. Et comme la dernière fois, je me suis surprise à angoisser à l’idée de ne pas être à la hauteur.

Prise de refuge bouddhiste

Le cours commence par une invocation, qui ici n’est pas celle de Pantajalim (je n’ai pas pensé à demander, keskecé ?!) et les habituels « Om »  – qui soit dit en passant, sont chantés avec une exaltation proportionnelle au niveau du cours: et en niveau 4, les « Om » sont carrément décomplexés. Enfin nous avons fait une prise de refuge en sanskrit, ce qui a particulièrement touché la bouddhiste que je suis.

Une semaine après ce cours, je suis bien incapable de me souvenir de la moitié des asanas que nous avons faites, mais heureusement j’ai noté l’exercice de préparation à Urdhva Dhanurasana, une petite perle pour monter correctement dans la posture.

Urdhva dhanurasana

Exercice de préparation à Urdhva Dhanurasana - en deux temps

Dans cet exercice, il s’agit de rentrer dans la posture de la roue en deux temps. La phase intermédiaire servant à effectuer les ajustements subtils nécessaires qui sont difficiles à faire lorsque l’on passe du sol à la posture finale.

Installation:

Ici on place deux blocs longitudinalement devant un mur pour y caler la paume des mains. La tête est au sol, les pieds sont juste devant les fesses et écartés de la largeur du tapis.

1) Dans un premier temps on soulève les fesses dans une sorte de Viparita Dandasana. La tête est posée au sol et les coudes viennent appuyer au mur de la largeur des épaules (croquis du haut/points verts). Cette étape est cruciale pour le bon placement des épaules et de la zone dorsale que l’on obtiendra avec l’astuce suivante: La tête roule de manière à ce que la pointe du nez descende vers le sol (c’est à dire du sommet du crane vers le haut du front). Ce mouvement permet le creusement de la zone dorsale, et donc l’ouverture de la poitrine vers l’avant. En même temps on n’oublie pas de faire son « femur in the socket« . C’est à dire à pousser la tête du femur dans la hanche pour une stabilité de l’ensemble. Ce sont les flèches vertes sur mon croquis.

2) Ensuite, on monte dans la position finale en poussant sur les bras. En veillant à bien conserver le coccyx et la zone dorsale dans un même plan vertical. C’est à dire en restant dans le plan des flèches bleues, pour ne pas perdre les ajustements effectués plus tôt.

Viparita Dandasana

On utilisera la même méthode pour Viparita Dandasana, mais à l’envers. En premier on monte en Urdhva Dhanurasana, on redescend immédiatement la tête au sol qu’on roule vers l’avant, avant de reposer les avant bras au sol dans la posture finale.

NOS RETRAITES A VENIR

2 réponses

  1. Vos dessins et votre site sont d’une richesse extraordinaire et me sont d’une aide précieuse.
    Mille mercis de mettre tout ça à disposition.

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