Ma collaboration avec Bakchichbaba

Alors voilà, si vous suivez ce blog, vous avez peut-être constaté que depuis quelques mois déjà, est apparu sur la barre latérale de droite, un encart publicitaire pour la marque française de vêtements et de matériel de yoga  «Bakchichbaba» … si si, je monétise ce blog! et je ne vais pas vous cacher que je suis ravie à l’idée de gagner quelques euros en compensation du travail que cela représente… mais ne croyez pas pour autant que je me vends à n’importe qui !

En effet avant d’avoir inséré cette pub, j’ai reçu plusieurs autres types de propositions commerciales pour des produits qui ne correspondent pas du tout (mais alors pas du tout) à ce blog et encore moins à l’esprit du yoga. Ou du moins celle que je m’en fait. Cela va sans dire que j’ai refusé à l’appel mercantile des marques. Mais avec Bakchich, c’est pas tout à fait pareil.

En fait j’étais déjà une cliente bêta de Bakchichbaba. Je connaissais les produits et leur qualité, alors quand Dessislava – la créatrice de la marque – m’a contactée, je n’ai pas hésité longtemps. Cette collaboration est pour moi idéale puisque la philosophie de sa marque correspond bien à celle de mon journal, que ce sont aussi des produits que j’utilise à titre personnel et que je les recommande volontiers.
C’est ainsi qu’avec l’encart, j’ai aussi commencé à écrire des articles pour son journal en ligne. Enfin, tout comme moi, Dessislava tient seule la barre de sa petite entreprise, et c’est ce qui a fini de me la rendre vraiment sympathique.

Matériel de pranayama en bois

Tout ça pour dire qu’un objet mystérieux se trouvant sur la boutique en ligne avait déjà attiré mon attention depuis longtemps et que je n’en avais jamais vu auparavant… un objet en bois sobrement nommé « matériel de pranayama »

Materiel-de-pranayama

Matériel de pranayama – photo du shop Bakchichbaba

D’après la photo sur le site cela me paraissait prometteur. J’ai donc proposé à Dessislava de tester son produit pour et en faire un article. Et pour être complètement transparente avec vous, elle m’a fait parvenir l’article à titre gracieux mais n’a pas exigé de conditions particulières en retour, sachez donc que ce post est rédigé entièrement librement.

 

Matériel de pranayamaDe quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’un objet composé de deux pièces en bois. Un manche et une pièce oblongue arrondie sur une face et avec des réservations sur l’autre face qui permettent de l’imbriquer sur le manche en long ou en large.

L’objet est fabriqué en Bulgarie, le pays natal de Dessislava, en bois de frêne certifié FSC issu de forêts à gestion durable, il paraît d’ailleurs que la législation est particulièrement stricte à cet égard en Bulgarie !

D’où vient-il ?

Dessislava m’a raconté avoir vu cet objet à Pune, à l’institut Ramamani de yoga Iyengar. C’est un objet crée par BKS Iyengar pour la pratique du Pranayamana (techniques de respiration) qui, vous allez le voir ci-dessous, démontre et confirme une fois de plus la créativité et le génie de notre grand maître. Je l’ai emmené à mon studio de yoga de Hambourg pour le montrer à mon prof et formateur, qui en avait déjà vu un, une seule fois chez notre Rita Keller nationale. Il n’en avait jamais vu ailleurs et n’en avait jamais utilisé lui même. S’ensuivit donc une petite séance de test avec mon collègue Sven.

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Le test

De l’effet des différentes positions de l’objet

Nous avons en premier testé les deux positions possibles de l’accessoire dans le dos.
Et il nous est vite apparu que la position transversale (photo b) n’avait pas beaucoup d’intérêt pour nous.

Dès la première utilisation, on comprend vite l’effet des deux positions. La position longitudinale (photo a) presse le long de la colonne vertébrale et permet de « lisser les bosses » … Tandis que la position transversale permet une plus grande ouverture de la poitrine à condition que l’objet soit placé suffisamment haut dans le dos…

Et c’est bien là la difficulté de la position transversale : pour maintenir l’objet à la bonne hauteur dans le dos il faut positionner la barre très haut sur les avant-bras. Même si on utilise de la hauteur sur les cuisses pour avoir les mains plus haut, la barre descend inévitablement en glissant sur le tee-shirt créant plus de lordose dans le dos si l’on est pas attentif.

Positions du matériel de pranayama

« Paschima-Namaskarasana »

En revanche la position longitudinale de l’objet dans le dos c’est le rêve! On peut le voir sur la photo a ci-dessus, l’objet ne se trouve pas exactement entre les omoplates. Mais on pourra en régler la hauteur en plaçant les mains plus haut, sur des couvertures par exemple. J’ai trouvé la hauteur optimale: car pour qui, comme moi, a tendance à creuser les lombaires, on pourra se concentrer à les plaquer contre la pièce en bois.  Les coudes derrière la barre en bois fixent les épaules dans une position idéale. Le haut de la pièce de bois presse exactement au niveau du sternum comme une invitation à l’élever un peu plus. Un peu comme le font les mains en Paschima namaskarasana! 

Paschima namaskarasana

Une autre bonne surprise, c’est que la barre est assez longue. L’ensemble fonctionne aussi très bien pour des carrures plus imposantes, comme celle de Sven.

Matériel de pranayama

Cette découverte de l’utilisation de cet objet comme ersatz de Paschima Namaskarasana nous a poussé à explorer plus loin notre test… Dans des variations de postures debout qui se font avec les mains dans le dos ou concaves. Comme Uttanasana ou Parsvottanasana par exemple. Et là encore l’utilisation de cet objet est géniale.

Car dans ces flexions avant où le dos doit impérativement rester droit et les mains jointes, il n’est pas rare de voir que le dos se courbe même chez ceux qui arrivent à réunir les mains, car la colonne vertébrale s’arrondit et compense ce que les ischios-jambiers ne sont plus en mesure de donner pour exécuter la flexion avant…. Ici avec cet objet: plus moyen de tricher! et je vous assure que l’on sent la différence dans l’arrière des jambes.

Materiel de pranayama

conclusion:

je trouve que « Paschima-stick » serait un très bon nom pour ce matériel qui n’en a pas. Sauf que c’est un peu long. C’est un très bon accessoire pour apprendre à s’assoir correctement et pour le pranayama en position assise: Ujjayi et Viloma. Mais pas le pranayama digital puisqu’une fois le coude placé derrière le manche les doigts ne parviennent plus jusqu’au nez 🙂

A titre personnel j’ai commencé à m’en servir pour ma pratique du pranayama. J’avoue que je suis très convaincue de cet objet qui me permet de rester plus longtemps assise et parfaitement droite.

Enfin  je pense vraiment que c’est le genre de matériel de yoga que l’on devrait voir plus souvent dans les salles. Si j’avais un studio, je me procurerai deux ou trois de ces « sticks ». Je les utiliserai avec certains élèves qui s’affaissent en position assise. Ou pour ceux qui ne comprennent pas l’extension du tronc dans les postures avant… Ou enfin pour les dos récalcitrants!


Articles paru sur le journal de Bakchichbaba:

6 réponses

  1. Merci de cet article Fanny, je le trouve très intéressant comme tous vos articles et surtout vos croquis (quel dommage à propos de la perte de votre carnet !). J’aime bien cette idée et surtout pour assurer l’extension du tronc dans les postures avant. Je vais le tester dans ma pratique personnelle avec un truc improvisé ! (Une petite note, il y a un typo, ersatz est écrit erstatz au-dessus dans le premier instance).

    1. Bonjour Jean-Marc et merci de votre commentaire et de votre compassion (le carnet…). Oui je suis sûre qu’on peut se bricoler quelque chose d’approchant pour les flexions avant… n’hésitez pas à m’envoyer une photo de votre fabrication 😉
      je vais corriger la faute de frappe illico!
      à bientôt!

  2. Tres chouette article. Ça me donne envie de l’essayer aussi. Faudrait trouver le moyen de l’attacher avec une sangle pour pouvoir l’utiliser dans d’autres postures comme les preparations des extensions vers l’avant. .. Merci merci!! 😉

    1. Oui, c’est ce que je me demandais aussi:trouver le moyen de fixer l’objet pour ne pas avoir les bras dans le dos, sans perdre le bon placement des épaules… à méditer!

  3. Bonjour, bravo pour ce blog et cet article, j’enseigne le Yoga et je trouve cet objet très intéressant. Je me disais aussi qu’il faudrait trouver un moyen de le fixer, porte ouverte à la réflexion !!! Je suis aussi créatrice d’accessoires de mode. Bien cordialement et merci. Namasté. loulou CATCH

    1. Bonsoir chère Loulou, oui, le fixer pourquoi pas? de manière à pourvoir se servir des bras, n’est ce pas? j’y ai bien réfléchi… sauf que je suis parvenue à la conclusion suivante, si les coudes placés en arrière ne fixent pas la barre, alors les épaules reviennent vers l’avant et l’objet n’a donc plus beaucoup de sens puisqu’on veut obtenir un ersatz de paschima namaskar, où les épaules sont maintenues en arrière, les clavicules sont larges et la poitrine ouverte par la pression des mains dans le dos… mais bon je vais continuer à réfléchir.. en Yoga Iyengar, on peut être créatif 🙂

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