Femur in the socket
« Femur in the socket », c’est déjà devenu un mantra parmi mes collègues de la formation… pourtant je n’arrive pas encore à identifier les raisons exactes pour lesquelles nous effectuons cette action dans de nombreuses postures.
Jusque là, facile à comprendre.
Mais, cette semaine, je me trouvais à Paris et j’ai été suivre un cours au centre Anjaliom du 19ème et la jeune femme (honte à moi je ne connais pas son prénom!!) qui nous donnait le cours a mis l’accent sur cette action dans utthita parsvakonasana et nous a fait l’expérimenter, ce qui nous a valu de répéter la posture deux ou trois fois pendant de longues minutes !! Mais j’ai eu une petite révélation en suant!
Stabilité en bas – liberté en haut
Par l’action d’emboîter la tête du fémur dans la cavité iliaque on crée un troisième point fixe en plus des deux autres formés par les pieds fermement ancrés dans le sol. Le bas du corps est comme « indéformable » assurant une base stable pour le haut du corps qui acquiert alors espace et liberté. Dans utthita parsvakonasana le haut du corps tourne alors vers le ciel avec aisance depuis les reins en passant par les épaules et le cou qui suivent facilement!
Euréka! l’ensemble ancrage des pieds + compacité du bassin (par l’action « femur in the socket ») crée une base pour le haut du corps qui peut alors s’élancer verticalement et se mouvoir librement! N’est ce pas ce que l’on fait tout le temps en tadasana sans le savoir? (bon je parle pour moi).
En allant plus loin dans mes recherches j’ai trouvé cet article en anglais, où l’on trouvera encore de nombreuses autres explications.
Anjaliom la première semaine du mois
Alors que la salle se remplissait, j’étais agréablement surprise de voir de nombreux garçons venir au cours dont un jeune homme bien bâti assis derrière moi qui a chanté l’invocation avec beaucoup de sensibilité. Notre jeune prof m’a impressionnée, en plus d’être très jolie et drôle, ses instructions étaient terriblement précises (même si la terminologie française me surprend à chaque fois) – cette semaine comme partout ailleurs dans les écoles Iyengar, le thème était les postures debout: ici, le tempo du cours était vraiment soutenu et les postures tenues longtemps… même le jeune homme bien bâti derrière moi a fini par souffler comme un bœuf, et moi j’étais plus bonne à rien après virabhadrasana III… Bref, j’ai sué mais j’ai vraiment appris! Je reviendrai, c’est sûr puisque je dois retourner à la capitale assez rapidement.
5 réponses
Merci beaucoup pour ce blog! J’aime beaucoup ton écriture et tes illustrations. Je suis en préformation et tiens aussi un journal de pratique pour m’aider à progresser, ton blog est une vraie source d’inspiration. Courage pour la suite de ta formation et peut-être nous croiserons-nous dans un cours à Paris!
Hello Carmen, merci pour ton message! Je ne pensais pas être une source d’inspiration mais tant mieux si c’est le cas 😉 J’aurais pu tenir ce journal dans un carnet papier classique, mais je suis trop exigeante par rapport à l’écriture, les dessins et la mise en page, alors j’ai préféré faire un journal digital, c’est plus propre (haha), et puis comme je suis pour le partage… je me réjouis des commentaires des autres yogis, alors n’hésites pas à poster tes réflexions/notes/commentaires ici, c’est fait pour!
Je serai à Paris de nouveau à la fin du mois, il y a de grandes grandes chances que je retourne à Anjaliom puisque je serai à deux pas! Tu me reconnaitras tout de suite avec mes grosses cernes sous les yeux – ici on m’appelle « Panda » – je serai ravie de faire connaissance!
Super intererrant mais au final comment emboîter la tête de femur dans sa cavité ? Quelle action faut-il faire ?
aaaaaah Michele ! c’est la question que je me suis posée pendant des années aussi. Il y a plusieurs facons d’y parvenir – c’est principalement – je dirais – une action conjointe des jambes et du bassin. C’est assez compliqué à théoriser, ca se ressent. Voilà donc la limite de mon modeste blog.